Il fait un temps qui permet aux abeilles d’aller chercher du pollen (principalement de noisetier). Le nectar se fait encore rare même si les premières fleurs de pissenlit sont écloses (les abeilles adorent le nectar de pissenlit).
Depuis près de deux mois les abeilles ont repris l’élevage des jeunes et on commence à voir les jeunes abeilles sortir de la ruche. L’oeil averti de l’apiculteur les remarque car ces jeunes abeilles sont très poilues. Leurs ainées le sont bien moins, après avoir passé les mois d’hiver enfermées dans la ruche.
Cet après-midi nous avons soupesé les ruches pour nous assurer que les réserves encore présentes seront suffisantes pour attendre le démarrage de la saison dans environ un mois. Nous sommes encore en février, même si c’est le dernier jour du mois. Un coup de froid peut encore geler les fleurs et cloitrer les abeilles de longs jours dans la ruche.
Grâce au travail de préparation des apiculteurs, cet hiver, comme l’année dernière, aucune colonie n’est morte. Du fait des attaques des parasites et de la sécheresse de l’été, les colonies peuvent être affaiblies et mourrir. En France, on compte parfois jusqu’à 30% de colonies qui ne passent pas l’hiver. C’est pourquoi au rucher, la lutte contre les parasites, dont le terrible Varro destructor, est intégrée dans la pratique de l’élevage. La vérification de l’alimentation et de sa qualité est aussi un élément essentiel. Certains composés comme des protéines ou acides aminés ne peuvent être synthétisés par les abeilles, elles doivent donc les trouver dans leur alimentation. Une carence en certains composés et la colonie peut dépérir ou être sujette à des maladies, toujours présentes mais qui se déclenchent quand les abeilles sont affaiblies.
Mais tout est bien, les abeilles sont vigoureuses et en bonne forme.
Les parrains des ruches pourront visite leur page dédiée ici.